Motion contre le ministre de l’économie : Total désaccord entre les députés AFDC et Alliés et les autres élus de l’Union sacrée

La motion de défiance contre le ministre de l’Economie nationale n’est pas inscrite parmi les points à l’ordre du jour de la plénière de l’Assemblée nationale de ce lundi 28 mars malgré plus de 70 signatures déjà récoltées. Et pour cause, les députés de la majorité sont en total désaccord, particulièrement entre les députés de l’AFDC et Alliés et le reste des élus de la majorité.

Une réunion des députés de l’Union sacrée convoquée le week-end dernier à Fleuve Congo hôtel n’a pas permis aux élus de la majorité parlementaire de dégager un consensus autour de la motion de défiance contre le ministre Jean-Marie Kalumba. Le camp AFDC et Alliés défendent bec et ongle le ministre de l’Economie national issu de leur plateforme.

Cette motion de défiance est initiée contre le ministre de l’Economie nationale, Jean-Marie Kalumba par un groupe de députés nationaux de l’Union sacrée. Selon Eliezer Ntambwe, l’un des députés qui soutiennent cette motion, plusieurs griefs lui sont reprochés.

Il s’agit, entre autres, de la hausse des prix de produits de première nécessité depuis plus d’un an, la mauvaise gestion de 20 millions de dollars déboursés pour l’achat des chinchards et surtout la non adhésion du ministre à la vision du chef de l’Etat, celle de fabriquer les millionnaires au pays.

Pour sa part, la députée nationale Solange Masumboko Nyenyezi, rapporteur de l’AFDC/ A qui est également membre de l’Union sacrée, tout en reconnaissant le droit du contrôle parlementaire à ses collègues initiateurs de la motion, estime qu’ils sont allés à l’extrême comme s’ils étaient téléguidés par une main noire.

D’après elle, les initiateurs de cette motion devraient commencer par une question écrite, ensuite une interpellation, et non demander le départ du ministre qui, du reste, a le mérite de la baisse du prix du billet d’avion ainsi que du prix des produits pharmaceutiques qui donnent accès aux soins de santé primaires.

Solange Nyenyezi ajoute que la flambée des prix dont parle ses collègues est le fait de la guerre en Ukraine ainsi que de la pandémie à Coronavirus.

Ramami

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