Du 20 au 24 mars 2022, il s’est tenu, en Indonésie, la 144ème assemblée de l’Union Internationale des Parlementaires(UIP). Ces assises auxquelles la République Démocratique du Congo représentée par le premier vice- président du sénat, Eddy Mundela Kanku, ont tourné autour du thème : »mobiliser les parlementaires pour agir face aux changements climatiques ».
Prenant la parole, le premier vice-président du sénat a révélé la nécessité du renforcement des fonds verts réservés aux pays solutions notamment la RDC et le Brésil qui comptent chacun les grandes forêts du monde qui contribuent grandement à la lutte contre les changements climatiques.
« Le renforcement du fonds vert sur le climat et confier sa gestion principalement aux pays solutions précités », a plaidé Eddy Mundela Kanku.
Considérant que la lutte contre les changements climatiques est actuellement une obligation urgente pour le monde, le premier vice-président du sénat a proposé la mise sur pied au sein de l’UIP d’une Task-force pour cette cause.
« La nécessité urgente de constituer au sein de l’Union Interparlementaire une Task-Force de lutte contre les changements climatiques autour des trois plus grands pays forestiers, et je cite la République démocratique du Congo, le Brésil et l’Indonésie », a recommandé Eddy Mundela Kanku.
Et d’ajouter: »l’accélération du mécanisme de création et mise en place de l’Organisation Mondiale de l’Environnement, et dont le Parlement de la République Démocratique du Congo réitère sa requête formulée à l’Audition Parlementaire des 17 et 18 Février 2022 au siège des Nations Unies à New York, de se voir abriter le siège »
Eddy Mundela Kanku a, par la même occasion, présenté le vœu de la RDC, vision du chef de l’état Félix-Antoine Tshisekedi, qui fait de la lutte contre les changements climatiques son cheval de bataille. Une lutte qui, d’après lui, qui se traduit par la mise en place de plusieurs structures pour cette cause.
« La création au sein de nos Institutions dont un service spécialisé rattaché à la Présidence de la République, un ministère au sein du Gouvernement National et une Commission Permanente du Parlement, tous en charge de l’environnement, du développement durable, du tourisme et des ressources naturelles », a déclaré le premier vice- président du sénat.
Dans le même ordre d’idée, le numéro 2 de la chambre haute du parlement congolais a annoncé l’examen dans tous prochains jours du projet de loi sur les droits des peuples autochtones. un projet de loi qui entre toujours dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.
« Cette loi aura l’impact positif réel, dans la mesure où elle prévoit la mise en place :des contreparties aux peuples autochtones, qui sont entrain d’être mutualisés en gardiens de l’écosystème et de la stratosphère, à travers le mécanisme de maintien du caractère séculaire des rapports harmonieux que ces communautés entretiennent avec la faune et la flore », a indiqué Eddy Kanku Mundela.
Aristote Mundia