Au moins 16 personnes ont été tuées dans la nuit du mardi 06 au mercredi 07 septembre 2022 au village Mibe, sur la nationale n°17, après un affrontement entre TEKE et YAKA
D’après le vice-président de la société civile de Kwamouth, il s’agit des TEKE vivants dans près de 4 villages, qui ont attaqué les YAKA qui auraient érigé une barrière au village Mibe, toujours sur la nationale n°17 tronçon Mongata-Bandundu.
« (…) le bilan est de 16 morts. Ils se sont croisés au niveau du village Mibe sur la nationale n°17, où il y a eu les ba Teke des villages camp-banku, Bisiala, Menko, qui se sont réunis pour aller attaquer les Yaka qui ont érigé une barrière vers Mibe, empêchant tout passage« , rapporte Martin Suta, vice-président de la société civile de la contrée
Il indique par ailleurs « qu’il y a plusieurs campements des gens au village camp-banku des gens qui ne sont pas prêts à abandonner leur village, seules les femmes qui sont en train de se précipiter d’aller à Bandundu, mais les hommes sont toujours là », ajoute-t-il
Ce cadre de la société civile invite tout de même le gouvernement congolais à multiplier les efforts pour rétablir la paix dans ce coin du pays, car, selon lui, les autorités doivent à nouveau se réunir pour examiner et élucider la vraie cause de ce conflit interethnique.
Depuis des jours, ce ne sont que des morts, civils et militaires qui sont de plus en plus comptés dans cette partie du pays.
Débuté à l’autre partie du territoire de Kwamouth vers le lac, c’est désormais sur la nationale n°17 que l’on dénombre plus d’attaques dues à ce conflit. Raison pour laquelle, les autorités de la province du Kwilu avaient pris la résolution de suspendre le trafic sur la nationale n°17, bien que dans la province du Maï-ndombe mais beaucoup plus utilisée par les populations de Bandundu-ville, dans la province du Kwilu.
Patrick Matanga



