Les confessions religieuses ainsi que des mouvements citoyens se sont opposés à l’intégration au sein de l’armée Congolaise des rebelles du mouvement de 23 Mars.
Tel est le contenu du mémorandum, lu devant la presse par le représentant des chefs des confessions religieuses de la Commission d’Intégrité et médiation électorale (CIME), ce samedi 19 novembre 2022 , a l’occasion de la marche pacifique organisée par ces derniers à Kinshasa.
« Non à la compromission, au brassage, au mixage et à l’intégration du M23 dans les forces dans les forces armées congolaises et dans les institutions du pays », a déclaré le pasteur Dodo Kamba.
Lui et le reste des chefs des églises déplorent l’indifférence et le silence des Nations-Unis face aux exactions commises par des groupes rebelles dans l’Est de la RDC depuis 30 ans.
« Le peuple congolais note avec regret le silence absolu des Nations-Unis pire l’inaction de celle-ci face à ce drame à la fois humaine, matériel, écologique et économique que subit la RDC. Il s’agit d’une expression manifeste du complot qu’établissent les puissances du mal qui dirigent le conseil de sécurité des Nations-Unis comme tribune d’exécution », a déclaré Dodo Kamba.
À cet effet, ils ont recommandé à cette même institution de condamner les Républiques du Rwanda et de l’Ouganda pour l’agression et de les sanctionner conformément à la charte et aux instruments des Nations-Unis en la matière.
Malgré l’interruption de cette marche pacifique, les chefs religieux et quelques cadres des mouvements citoyens ont déposé le mémorandum au siège de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique démocratique du Congo( Monusco) dans la commune de la Gombe.
Christian-Timothée Mampuya
