Corneille Nangaa a réagi à travers son cabinet sur le dépouillement de ses gardes du corps et la perquisition de son domicile de la Gombe ce jeudi 23 mars par un escadron militaire armé.
Dans un communiqué signé par son conseiller juridique Joseph N. Ilunga, le cabinet Nangaa rappelle qu’ « en tant que Président honoraire de la CENI, Monsieur Corneille Nangaa a droit de bénéficier d’une garde commise à sa sécurité ».
Le cabinet Nangaa dit s’appuyer sur la Loi n°18-021 du 26 juillet 2018 portant statut des anciens présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs des corps constitués.
« Cette sécurité ne procède nullement d’une quelconque faveur relevant du bon vouloir de l’actuel Président de la CENI, comme Denis Kadima le prétend », peut-on lire dans le communiqué. « Encore que même s’il en était ainsi, une telle question, institutionnellement organisée, ne devrait nullement dépendre des humeurs du moment », ajoute le document.
Le cabinet Nangaa rappelle au Gouvernement sa responsabilité de garantir la sécurité de celui-ci en sa qualité de Président honoraire de la CENI.
Le cabinet Nangaa alerte, par ailleurs, l’opinion de la présence ce jeudi 23 mars au matin d’un escadron d’éléments de la Police nationale congolaise « lourdement armés » venus à sa résidence lui annoncer que la CENI venait de lui retirer sa sécurité « en raison de son engagement politique et qu’ils seraient là pour faire un contrôle des policiers commis à sa sécurité ».
« Conduit par un officier au grade de major, cet escadron n’a présenté aucun document officiel ni un quelconque ordre de mission pouvant justifier la présence desdits éléments dans la résidence de Monsieur Corneille Nangaa », a précisé le cabinet Nangaa.
Ramami