Le président du conseil provincial de la jeunesse de Maï-ndombe, Dali Moweni, vient de porter plainte à charge de la gouverneure Ritha Bola pour «diffamation, imputation dommageable et menace de mort».
Dali Moweni s’est dit victime des menaces de mort de la part de la gouverneure, qu’elle l’aurait proférées lors d’un appel téléphonique, après avoir vu la lettre de sa suspension sur les réseaux sociaux.
«(…) lorsque j’ai vu la lettre de ma suspension sur les réseaux sociaux, je l’ai contacté pour lui demander ce qui se passait, elle m’a dit : Dali écoutez, comme toi tu ne veux pas écouter tout ce que moi je te parle, tu ne fouleras pas tes pieds à Inongo…on va t’arrêter, par de pareils mots, je dois quand-même me.protéger », a-t-il déclaré.
Accusations rejeté du côté de la gouverneure Ritha Bola. Son chargé de communication, Oscar Lukusa indique que la mesure portant suspension du président du conseil provincial de la jeunesse a été prise après que les plaintes de ses collaborateurs auprès de la cheffe de l’exécutif provincial.
«(…) comment est-ce qu’un gouverneur de province peut proférer des menaces à un sois disant président du conseil provincial de la jeunesse? Ce sont des accusations qui ne tiennent pas. Les membres du conseil avec qui il dirige le CPJ sont allés se plaindre auprès du gouverneur pour megestion, détournement et autres bavures que monsieur Dalí est en train de commettre, c’est pour celà le gouverneur s’est référé aux différentes règles établies dans leur charte de fonctionnement », a-t-il fait savoir.
Quelques jourd avant, la gouverneure de la province de Maï-ndombe, Ritha Bola avait suspendu le président du conseil provincial de la jeunesse Dali Moweni.
Dans sa lettre, la cheffe de l’exécutif provincial de Maï-ndombe reprochait au président du conseil provincial de la jeunesse le manque de collaboration de ce dernier avec le reste de son équipe et la tribalisation de ce service et son obstination à la mise en mouvement des préparatifs des élections de nouveaux dirigeants du conseil provincial de la jeunesse.
La gouverneure Ritha Bola avait alors dans sa lettre de suspension ordonné l’ouverture de l’action disciplinaire à charge du président du CPJ suspendu et a décidé que l’intérim soit confié au vice-président.
Patrick Matanga