Une centaine de civils ont été tués et une trentaine d’autres portés disparus lors de différentes incursions des groupes armés en chefferie des Walese-Vonkutu, en territoire d’Irumu, province de l’Ituri, au Nord-Est de la RD Congo.
Ces statistiques annuelles ont été révélées par la Société civile locale qui pointe du doigt accusateur les Forces Démocratiques alliées (ADF), d’une part, et les milices locales d’autre part, à savoir celles connues sous les noms de Chini ya tuna et les Maï-Maï.
Soniau Malangayi, Président de cette structure, consterné par le regain des violences armées contre les civils, demande aux groupes armés locaux de mettre fin aux violences armées et de privilégier la voie de la pacification en déposant les armes.
« Au courant de cette année, on a enregistré plusieurs morts. Parce que que depuis le mois janvier jusqu’au 31 décembre, il y a de cent (100) de nos civils tués, plus de trente (30) autres disparus et plusieurs maisons incendiées », a-t-il fait savoir.
Des habitants de cette partie de l’Ituri qui émettent le vœu de rentrer dans leurs localités d’origine, plaident cependant à l’armée de tout faire pour restaurer la sécurité dans la chefferie des Walese-Vonkutu, la plus meurtrie du territoire d’Irumu depuis l’existence des ADF.
Fabrice Ngima
