Maï-ndombe : Au moins 50 morts enregistrés après l’attaque des Mobondo à Kinsele sur la RN17 (Député provincial David Bisaka)

Au moins 50 morts ont été enregistrés après l’attaque des miliciens Mobondo contre les positions de l’armée au village Kinsele situé au territoire de Kwamouth, dans la province du Maï-ndombe sur la RN 17, le samedi 13 juillet 2024.

 » Aujourd’hui, on a atteint déjà 42 Mobondo, 9 militaires et une femme. Les corps des militaires et de cette femme sont déjà acheminés aux morgues de Kinshasa. Ceux des Mobondo traînent encore au sol à Kinsele. J’ose croire que c’est ce soir que ces corps seront inhumés », a déclaré David Bisaka, député provincial élu de Kwamouth, à la rédaction de Yabisonews.cd.

De son côté, le Chef du village Kimomo, une des entités du territoire de Kwamouth, parle de 41 miliciens tués. Stanys Libie déplore cependant le non-respect de l’acte d’engagement signé par les autorités traditionnelles Teke et Yaka devant le Chef de l’État pour la cessation des hostilités.

 » Le bilan est de 41 miliciens qui sont neutralisés, 9 militaires qui sont tombés et une dame épouse d’un militaire qui est tombée également. On demande au Chef de l’État qui lutte pour que la paix revienne, de prendre cette histoire en main. Parce que la hache de guerre a été enterrée, qu’est-ce qui explique que les miliciens se lèvent pour prendre des armes et attaquer les FARDC, une force gouvernementale, c’est aberrant », a livré Stanys Libye, Chef du village Kimomo à Kwamouth.

Cette énième attaque attribuée aux miliciens mobondo entraine de nouveau le déplacement massif de la population vers les contrées voisines dans la province du Kwilu, dont la ville de Bandundu. Le phénomène Mobondo ne semble toujours pas terminé dans cette région du Grand Bandundu malgré les efforts consentis pour le retour de la paix.

Patrick Isebey

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