Menaces contre le professeur Florimond Muteba: Le Sursaut national dénonce la « chasse à l’homme orchestrée par les ennemis de la bonne gouvernance »

Dans un communiqué publié ce vendredi 14 avril 2025, le Sursaut National une plateforme regroupant des partis politiques et forces vives de la nation exprime sa « profonde consternation » face aux menaces qui continuent de peser sur le Professeur Florimond Muteba Tshitenge, Président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP).

L’organisation affirme que le professeur Muteba est victime d’harcèlements judiciaires, mais aussi de tentatives d’enlèvement, dont la dernière serait survenue le 9 avril 2025, soit 24 heures après son refus de participer aux consultations pour la formation d’un gouvernement dit « d’union nationale »

« Comment concilier le prétendu souci du régime pour la cohésion nationale avec ces pratiques inconséquentes des temps révolus ? », s’interroge le mouvement dans son communiqué.

Le Sursaut national rappelle que l’ODEP joue un rôle crucial dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Par ses enquêtes et alertes, l’organisation contribue à exposer les dérives dans la gestion des finances publiques.

« L’ODEP mérite d’être le premier collaborateur des partisans de l’État de droit et d’une saine gestion des finances publiques », souligne le texte.

Mais cette posture d’indépendance semble déranger. Le mouvement dénonce ce qu’il qualifie de “chasse à l’homme” contre les voix qui s’élèvent contre les détournements de fonds publics.

« Que représente encore le discours ostentatoire du régime contre la corruption face à cette chasse à l’homme perpétrée sans honte ? Il n’y a point d’État de droit sans respect des procédures judiciaires », insiste le communiqué.

Cette plateforme appelle à des explications claires de la part du ministre de la Justice Constant Mutamba, lui demandant de révéler « les faits infractionnels précis » reprochés au Professeur Muteba par les instances judiciaires sous son autorité.

Quant au Président de la République, Félix Tshisekedi, le mouvement le somme d’agir.

« Le Chef de l’État doit assumer son devoir constitutionnel de protéger tous les Congolais en veillant au respect sans faille des droits et libertés fondamentaux de chacun », conclut le Sursaut national.

CTMAMPUYA

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