Le ministre des finances n’est pas fanatique de la procédure en mode d’urgence.
Pour preuve, au premier trimestre 2025, les dépenses exécutées en procédure d’Urgence hors secteur sécuritaire ont été réduites à 1,58 nous renseigne-t-on du côté du ministère des finances.
C’est la conséquence directe des réformes engagées par Doudou Fwamba Likunde Li – Botayi depuis l’investiture du gouvernement Simunwa en juin 2024.
Pour y parvenir, le ministre des finances a réduit les dépenses en procédure d’Urgence aux opérations sécuritaires et aux déplacements des chefs d’institutions.
S’agissant des autres dépenses entre autre, les paiements de la dette intérieure, les dépenses de fonctionnement et les projets d’investissement, ils suivent le circuit classique de la chaîne de la dépense.
Au delà de la limitation de ce phénomène de mode Urgence, le ministère des finances rappelle une autre réforme majeure, celle qui prévoit la régulation de toute dépense exécutée en urgence dans le délai de trois mois.
L’objectif ici est de préserver l’équilibre budgétaire, garantir la transparence et éviter les dérives dans l’exécution des finances publiques et l’utilisation des procédures dérogatoires.
Ceci prouve à suffisance la détermination des autorités congolaises à instaurer de manière efficace et durable la rigueur dans la gestion des finances publiques.
Élysée Odia
