Les avenues Kabambare et Bokasa, situées dans la commune de Kinshasa et à Barumbu, sont plongées dans un état de délabrement avancé qui complique la circulation quotidienne.
Ce dimanche 28 septembre, la rédaction de Yabisonews.cd a constaté de larges flaques d’eau, de la boue et des déchets qui transforment ces artères en véritables pièges pour les usagers.
Depuis plusieurs semaines, l’avenue Kabambare est quasi impraticable. Les flaques d’eau stagnantes et les caniveaux inondés perturbent le passage des taxis et motos.
De nombreux chauffeurs préfèrent contourner ce tronçon pour relier Huilerie au quartier Beau Marché, dans la commune de Barumbu. Comme conséquence : les prix du transport flambent.
« Un trajet qui coûtait 2 000 Fc se négocie aujourd’hui entre 3 000 et 5 000 Fc, car les chauffeurs refusent de risquer leurs motos-taxis dans ces eaux », déplore un riverain.
Au niveau de l’avenue Bokasa, en plein cœur du grand marché Zando, le constat est similaire. Un vaste flaque d’eau recouvre la chaussée, forçant camions, voitures et motos à rouler dans l’eau boueuse, au risque d’endommager leurs moteurs.
« Chaque fois que ma moto traverse cette eau, je crains une panne. Mais cette route est vitale pour moi car je prends les clients à Limete pour les ramener à Zando. Je suis obligé de passer par ici », confie un motard.
Outre la hausse des coûts de transport, ces routes dégradées aggravent la pollution et ralentit l’activité économique au grand marché de Zando. Les riverains craignent également que la situation ne s’aggrave avec la saison des pluies, faute de drainage adéquat.
Horace Munekay