Lors de la 10008ème séance du Conseil de sécurité tenue ce mardi 30 septembre 2025, au siège de l’ONU à New York, la Cheffe de la MONUSCO Bintou Keita, a déclaré que la paix dans la partie de la RDC, ravagée par la guerre, reste une « promesse » au regard de la réalité sur le terrain, malgré les accords qui prévoient la paix.
« La paix dans l’est de la République démocratique du Congo demeure en grande partie une promesse, il y a des écarts entre le progrès que nous constatons sur le papier et la réalité que nous observons sur le terrain qui continue d’être marquée par la violence », a-t-elle déclaré.
Pendant son exposé durant la réunion sous l’ordre du jour « la situation concernant la République démocratique du Congo », la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, a estimé que la paix « tarde » à se concrétiser malgré les appels dudit Conseil à l’AFC-M23 pour exiger la cessation des hostilités dans cette zone.
Pour Bintou Keita, les récents affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans la région des Kivus, soulignent les écarts persistants entre des décisions du Conseil de sécurité de l’organisation des Nations-Unies et la réalité sur le terrain.
La patronne de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilité en République démocratique du Congo (MONUSCO) a appelé alors le Conseil de sécurité à faire « revenir » un cessez-le-feu dans la partie orientale de la RDC, avant d’ajouter que seuls les engagements pourront être traduits en véritable progrès pour la population ».
Face à ce conflit armé entre les forces gouvernementales et ses alliés contre les rebelles du 23 mars, soutenus par le Rwanda, qui déchire l’est de la RDC, cette dernière appelle également les responsables politiques du pays à un « dialogue inclusif et à condamner le discours de haine ».
David Ekutshu