Kinshasa : Des utilisateurs des appareils téléphoniques contournent la taxe « RAM » en se procurant des forfaits minutes (Constat)

Les utilisateurs des appareils téléphoniques à Kinshasa ont élaboré un « plan B » pour ne pas payer la taxe sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM).

Un constat fait par Yabisonews.cd le mercredi 17 novembre dans certaines cabines téléphoniques disséminées à travers la métropole congolaise.

Approchés, des utilisateurs des appareils cellulaires expliquent que « cette stratégie consiste à s’approvisionner uniquement en forfaits minutes, mégabyts et gigabyte en lieu et place des crédits appelés communément (unités). Tous ont peur que les « unités » soient directement défalqués en guise de la « taxe RAM« .

 » Les gens n’achètent plus les unités parce que RAM va directement couper. Maintenant la plupart des personnes achètent que des forfaits, le plus souvent les minutes, mégabits et gigabytes », a déclaré Herman Mavinga, agent d’une cabine téléphonique à Ngaliema.

Des abonnés des sociétés téléphoniques interrogés dans certains coins de Kinshasa reconnaissent qu’ « il n’est pas question de payer le RAM ». « Car, expliquent-ils, c’est du vol ». « C’est logique d’acheter uniquement les forfaits pour utilisation personnelle que de payer le RAM dont nous ne connaissons pas bénéficiaires », ajoutent-ils.

Mis en place par le ministère de Poste, télécommunication et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), ce qu’on appelé tantôt « taxe RAM »
est à la base depuis plusieurs mois d’une polémique au sein de l’opinion publique. Nombreux sont ces consommateurs congolais qui pensent que le RAM est « une escroquerie ».

Cette clameur populaire a poussé l’Assemblée nationale à interpeller le ministre des PT-NTIC. Mais, en dépit des nombreux appels des élus nationaux à la suppression de la « taxe RAM », le Gouvernement ne s’est pas soumis cette demande des députés. A la place, l’Exécutif national s’est contenté de supprimer le RAM juste pour des appareils téléphoniques de la deuxième génération (G2) alors que la majorité des utilisateurs des téléphones mobiles disposent des androïdes, c’est-à-dire les appareils de troisième et quatrième génération.

Christian-Timothée Mampuya

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