L’avenue Kianza à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), est actuellement dans un état de délabrement très avancé. C’est le constat fait ce lundi 10 novembre 2025 par la rédaction de Yabisonews.cd.
Cette avenue, qui relie les communes de Ngaba et Lemba, est devenue impraticable, notamment à quelques mètres de la grande avenue de l’Université, s’étendant de la première rue de la commune de Limete jusqu’au rond-point Ngaba.
Parallèlement, à proximité de super Lemba, la circulation y est également difficile. Les motards et véhicules se percutent souvent pour trouver le passage dans une chaussée complètement sablonneuse.
Face à cette situation, les usagers de cette route ont exprimé leur désarroi, appelant les autorités compétentes à trouver des solutions adéquates, surtout en cette saison des pluies. Un motard à trois pneus rencontré sur place a exprimé son indignation face à cette problématique. Il a averti que si la situation n’est pas résolue, il y a risque que les motards manquent d’emploi.
« Que les autorités songent à résoudre ce problème. L’avenue Kianza est vraiment dans un état de délabrement avancé. Nous sommes des chauffeurs, et si cette route se détériore davantage, nous perdrons nos revenus, car nous dépendons de cette avenue pour survivre », a-t-il déclaré à Yabisonews.cd sous l’anonymat.
Il a également souligné que cette situation entraîne des pannes fréquentes pour les véhicules. À l’instar des autres avenues en réhabilitation, il a également appelé le gouvernement provincial de Kinshasa à réhabiliter cette route, souvent utilisée pour des marches politiques et sociales.
« S’il pleut, il devient très difficile de circuler. Voilà pourquoi les responsables des motos nous reprochent d’utiliser nos véhicules de manière inappropriée en raison de l’état de la route. Que les autorités réagissent rapidement pour cette avenue très connue », a-t-il ajouté.
En raison de cet état dégradé, les embouteillages sont récurrents sur ce tronçon ces derniers temps. De plus, les chauffeurs pratiquent « demi terrain », pour éviter de nombreux nids-de-poule visibles à quelques mètres de l’arrêt Commune de Ngaba.
Michée Efoya
