La problématique des poubelles qui secouent la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) a été parmi les points abordés par le président Félix Tshisekedi, vendredi 14 novembre en conseil des ministres.
Devant les membres du gouvernement, le chef de l’État a souligné que la situation d’assainissement de la ville de Kinshasa demeure non seulement préoccupante, mais a atteint désormais un niveau profondément alarmant, voire catastrophique.
Dans sa communication, Tshisekedi a dénoncé les amas des immondices qui jonchent plusieurs avenues Kinoises, mais également les marchés insalubres, les caniveaux obstrués et les déchets plastiques envahissant des cours d’eau. Des situations, à en croire, le premier citoyen de la République, qui traduisent un manque de suivi manifeste dans la gestion de la salubrité publique alors que les conséquences sont multiples et graves, notamment la pollution de l’environnement ou encore la propagation des maladies hydriques.
« Face à cette situation qui ternit gravement l’image de notre capitale, qui met en péril la santé de nos concitoyens et compromet le fonctionnement harmonieux de la cité, le Président de la République convoquera sous peu une réunion d’urgence qui réunira l’ensemble des acteurs concernés, tant au niveau du gouvernement central qu’au niveau du gouvernement provincial, ainsi que les services techniques intervenants, afin d’evaluer sans complaisance l’exécution de mesures déjà instruites et, sur cette épineuse question, d’arrêter les cas échéants des décisions immédiates et contraignantes », a rapporté le porte-parole du gouvernement, lisant le compte-rendu de la réunion sur la radio télévision nationale Congolaise (RTNC).
Selon Patrick Muyaya, Tshisekedi a prévenu que « toute défaillance avérée fera l’objet des sanctions exemplaires sans aucune forme d’indulgence » et qu’il n’est plus question de tolérer « la négligence, l’inaction, encore moins la complicité dans un domaine aussi essentiel que celui de la salubrité publique ».
Dans la foulée, le président de la République, qui s’est lui-même impliqué à assainir la première ville Congolaise a appelé les parties concernées à assumer pleinement leurs responsabilités.
« La protection de la population, la dignité de notre capitale et le respect des instructions données ne sauraient souffrir d’aucune déviation. Le droit de nos concitoyens à vivre dans un environnement sain constitue un impératif constitutionnel auquel nul ne peut se soustraire », a mentionné le successeur de Joseph Kabila.
« Le président de la République attend veiller personnellement à ce que ceci soit pleinement respecté, car il en va de la responsabilité de l’État d’assurer un cadre de vie digne et sécurisé pour tous », a conclu le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya.
La réaction du président Félix Tshisekedi intervient dans un contexte écologique Kinois très inquiétant avec les immondices qui sont visibles dans tous les coins de la capitale. La situation devient de plus en plus alarmante surtout en cette saison des pluies.
Michée Efoya



