La nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC) de Constant Mutamba s’est invitée dans le débat sur l’affaire de « 500 jeeps » qui défraie la chronique pour le moment en République démocratique du Congo.
A travers une correspondance adressée au procureur général près la cour de cassation dont une copie est parvenue le lundi 21 juin à la rédaction de Yabisonews.cd, la Nogec qualifie cette affaire « d’achat de conscience des élus du peuple ». Il invite par conséquent le PG près la cour de cassation à se saisir du dossier.
« NOGEC dénonce cette pratique d’achat de conscience des élus du peuple après un revers fâcheux de l’union sacrée de la nation observée au sénat et à l’assemblée nationale. Tout en invitant le procureur général près la cour de cassation à se saisir du dossier, la Nogec exhorte les députés nationaux à décourager à l’instar de l’honorable Néhémie Mwilanya, ces pratiques mafieuses qui jettent de l’opprobre sur la nation toute entière en renonçant publiquement à ces donations« , lit-on dans sa correspondance.
Il convient de rappeler que plusieurs versions se dégagent au sujet de ces 500 jeeps. Pour le député national Éliezer Ntambwe, il s’agit d’un crédit accordé aux députés nationaux, moyennant un retenu à la source sur leurs émoluments. Et pour Jean Jacques Mamba, député national du MLC, ce sont plutôt des véhicules de fonction qui devront être restitués à la fin du mandat parlementaire.
Quant au président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso, dans un audio que lui attribue Jeune Afrique, il parle par contre d’un don du chef de l’Etat aux élus nationaux.
Dostin Eugène Luange