Martin Fayulu menace d’investir le palais du peuple avec ses militants au cas où la nouvelle équipe dirigeante de la Ceni est entérinée sans consensus.
L’ancien candidat à la présidence de la République n’admet pas que l’assemblée nationale entérine le candidat proposé par les six confessions religieuses.
“Nous ne voulons pas que la Centrale électorale soit dirigée par les politiciens. Soyons tous derrière les prêtres qui s’y opposent”, a-t-il déclaré devant ses militants à la première rue Limete.
Du haut de la tribune, Martin Fayulu a tenu le public en haleine pendant une bonne trentaine de minutes. Une occasion pour lui de brandir des menaces à l’endroit du président de l’Assemblée nationale.
“Si ce candidat passe par la force, nous descendrons au palais du peuple ensemble avec le peuple pour démontrer notre désapprobation”, a-t-il vociferé.
Il estime qu’il est possible que “nous prenions trois jours pour nous mettre ensemble autour d’une même table pour réfléchir sur les réformes à apporter pour éviter certains aléas électoraux en 2023”.
Quant aux manifestants, ils ne cessent de scander non à la fraude électorale, non à la politisation de la Ceni, non à RAM.
RM