Devant la presse ce dimanche 30 mai à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, le président national de l’Ensemble pour la République est revenu sur la proposition de loi controversée, initiée par le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani Muadiavita.
Prétendu candidat à la présidentielle de 2023, Moïse Katumbi se sent viser par cette initiative de Tshiani. Il a rétorqué qu’il n’acceptera d’être écarté de la course électorale par des initiatives venues des officines politiques. D’où il promet de se défendre en suivant la constitution et l’hymne national du pays.
« Je crois les gens chantent parfois l’hymne national sans comprendre le sens. Il y a des intellectuels qui ne connaissent pas parfois le contenu de l’hymne national. Nous sommes unis par le sort et nous sommes unis aussi dans l’effort. Le sort c’est quoi ? C’est la plus grande question. Je laisse à ces sois disant intellectuels de répondre à cette question. Notre parti Ensemble pour la République est basé sur l’hymne national, dans l’hymne national, on doit se défendre. Aussi, ce n’est pas parce qu’on ne parle pas. S’il s’agit de se défendre, nous allons nous défendre et je sais me défendre. Je sais me défendre en suivant la constitution de notre pays et aussi en suivant l’hymne national. Je ne peux pas accepter des choses qui vont nous remettre en arrière », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il estime que le Congo qui a tant souffert n’a pas besoin des initiatives conflictogènes qui vont le faire reculer.
« Un bon congolais aujourd’hui, c’est celui qui va proposer des choses qui vont nous faire avancer. Par exemple, quelqu’un qui vient avec des idées, comment est-ce que nous pouvons relier le Congo. C’est ce que les congolais cherchent aujourd’hui. Les congolais ne cherchent pas de division », a-t-il soutenu.
Il sied de rappeler que que l’initiative de Noël Tshiani vise à ne réserver qu’aux seuls congolais ayant un père et une mère de nationalité congolaise l’accès au poste du poste du président de la République, et aussi à certains autres postes régaliens comme la présidence de l’assemblée nationale ou du sénat.
Dostin Eugène Luange