Affaire des officiers swahiliphones : le porte-parole des FARDC dénonce un “faux débat” pour « distraire et diviser » l’armée

Face à la polémique autour de l’arrestation présumée d’officiers swahiliphones au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le porte-parole de l’armée congolaise, le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, est monté au créneau ce mardi 3 juin pour rétablir les faits.

Lors d’un point de presse conjoint avec le ministre de la Communication et Médias, le général Sylvain Ekenge a balayé, d’un revers de la main, les accusations de ciblage ethnique, les qualifiant de « faux débat » destiné à semer la division au sein de l’institution militaire.

Le porte-parole militaire a précisé que les interpellations en cours résultent d’enquêtes approfondies, menées par les services compétents.

« Lorsqu’un officier pose des actes en contradiction avec la loi, il est de la responsabilité du chef d’état-major général de le mettre à la disposition de la justice militaire. Cela n’a rien à voir avec une quelconque appartenance ethnique ou régionale », a-t-il affirmé.

Le haut gradé a énuméré une série de fautes graves commises par certains officiers, indépendamment de leur origine linguistique : détournements de deniers publics, création de fournisseurs fictifs, affectation illégale de militaires dans les mines ou auprès de particuliers, voire assassinats.

« Chacun est venu dans l’armée en tant que volontaire. Chacun pose les actes à titre individuel. Et lorsque ces actes vont à l’encontre de la loi, l’autorité sanctionne individuellement les contrevenants », a insisté Sylvain Ekenge,

« Il y en a qui se distinguent par des actes amoraux, immoraux, et de compromission. Détournements des deniers publics, détachements illégaux de militaires dans les mines, chez des particuliers chinois, ou création de fournisseurs fictifs pour détourner les vivres destinés aux troupes », a-t-il énuméré.

Dans une défense vigoureuse de la cohésion au sein des FARDC, le porte-parole a appelé à mettre fin aux discours qu’il juge dangereux.

La sortie du Général-Major Sylvain Ekenge marque une volonté claire de l’armée de se dissocier de toute lecture ethnique des procédures judiciaires en cours. Pour l’état-major, il s’agit de restaurer la discipline, de garantir l’éthique militaire et de défendre la République contre toute forme de déstabilisation, y compris de l’intérieur.

CTMAMPUYA

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