Quarante-huit heures après être cité dans une affaire de corruption par un tribunal à Bruxelles, Adolphe Muzito est sorti de son silence et accuse le régime Tshisekedi “d’avoir ressuscité un dossier sur lequel la justice Belge ne dispose d’aucun élément à sa charge”.
La réaction de l’ancien Premier ministre de la RDC sur cette affaire intervient alors qu’il participait au 6ème Sommet Union Européenne- Union Africaine. Adolphe Muzito a profité de sa réception au plus haut niveau du Conseil Européen pour dénoncer la politique de Félix Tshisekedi.
Abordant le thème intitulé “Pas de développement en Afrique sans Gouvernements légitimes”, Adolphe Muzito croit que le développement de la RDC, qui partage ses frontières avec un total de 9 pays voisins, entraînera Ipso facto celui de ses voisins. D’où la nécessité pour lui de trouver une solution aux problèmes qui plombent le décollage de Congo-Kinshasa.
“Avec une Commission électorale nationale indépendante (CENI) politisée, l’incapacité, l’incompétence et l’illégitimité des tenants actuels du pouvoir; l’horizon est sombre pour la RDC. Il s’avère donc urgent de régler les questions soulevées par Lamuka pour sortir le Congo de la crise”, a préconisé le Président national de Nouvel Élan.
Il y a quelques jours, l’ancien Premier ministre de la RDC, Adolphe Muzito a été cité dans une affaire de corruption à Bruxelles. Selon la presse Belge, il s’agit d’un dossier qui concerne l’ancien Ministre Wallon de l’Économie Serge Kubla ainsi qu’une dizaine de personnes qui sont prévenues pour des faits de corruption, de faux, d’usage de faux et de blanchiment.
Serge Kubla, parce que c’est de lui qu’il s’agit, est soupçonné d’avoir corrompu, en 2009, l’ancien Premier Ministre Congolais, Adolphe Muzito, “dans le but d’obtenir les droits d’exploitation d’un gisement minier pour le compte de l’entreprise italo-suisse Duferco”.
Ramami