A travers un document signé le 2 novembre 2021 et dont une copie est parvenue à la rédaction de Yabisonews.cd, les avocats de l’ancien administrateur général de l’agence nationale des renseignements (ANR) déplorent les absences à répétition des plaignants dans les audiences.
Sur une dizaine d’audiences convoquées, rappelle la partie défenderesse, Jean Claude Muyambo et consorts n’y ont pas fait signe de vie. Pour cette dernière, il s’agit d’un désistement , conclue la partie Kalev.
« Il est aujourd’hui difficile de comprendre quelle destination ont pris les prétendus plaignants-victimes pourtant régulièrement notifiés à chaque audience publique. Puis qu’il en est ainsi, il y a lieu de se demander si ces prétendus plaignants-victimes ne sont pour rien dans les multiples plaintes déposées au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/Gombe », indiquent les avocats de Kalev Mutond
Et de poursuivre : « Au cas où il s’agirait toujours d’eux, ils sont en voie de rétraction, ayant compris la difficulté d’établir devant les juges, dans un procès public et contradictoire, la réalité de leurs fausses accusations, du reste, susceptibles d’être poursuivis pour leur caractère téméraire, vexatoire et farfelu »
Les avocats de Kalev Mutond estiment qu’en accusant « faussement » un haut fonctionnaire de l’Etat, les plaignants ont abusé de l’opinion publique en général et de surcroit, du parquet général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe ».
Au regard de ces faits, le conseil de l’ancien administrateur général de l’ANR affirme ne pas comprendre le refus persistant du parquet général de Kinshasa/Gombe de classer définitivement sans suite le dossier RMP 247/ PG023/a /KP/ALLU, car les plaignants ayant eux-mêmes abandonné leurs plaintes orphelines.
Les avocats de Kalev Mutond ne comprennent pas non plus le maintien injustifié par le parquet général de Kinshasa/Gombe du mandat d’amener et de l’avis de recherche lancé depuis mars 2021 contre leur client. Ce qui constitue, selon eux, une violation « flagrante, manifeste et délibérée des droits fondamentaux de ce dernier ».
Dostin Eugène Luange