Dans une déclaration rendue publique ce lundi 4 octobre, les groupes parlementaires du front commun pour le Congo (FCC) exigent la démission du ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa, ainsi que de l’équipe dirigeante de l’ARPTC.
“Nous exigeons la suppression sans condition de la taxe RAM, le remboursement de la totalité des crédits frauduleusement soustraits dans les différents comptes de crédits de communications de nos concitoyens, la démission du ministre de PT-NTIC et de tous les membres de la direction de l’ARPTC impliqués dans cette opération et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’établir la responsabilité de toutes les personnes impliquées dans cette opération d’escroquerie de la congolaise”, peut on lire dans cette déclaration du FCC.
En outre, les parlementaires du FCC dénoncent “le vice de procédure qui a entaché la sélection par le bureau de la question orale avec débat relative à la taxe RAM au mépris du mécanisme prévu à l’article 175 alinéa 3 du règlement intérieur qui tranche le cas de superposition d’initiatives de la connexité de leurs objets”.
les députés nationaux de la plateforme de Joseph Kabila menacent de déposer une motion de défiance contre Augustin Kibasa au cas où “l’Union sacrée persiste dans son jeu de simulacre” ainsi que de se constituer en association de victimes en justice contre les initiateurs de la taxe RAM.
Pour rappel, le ministre des PT-NTIC est attendu le mercredi 6 octobre prochain à l’assemblée nationale afin d’y apporter d’autres éléments explicatifs autour de la taxe RAM.
Landry Kamango