Le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) évalue ses besoins à 5 millions USD « pour renforcer son action de protection et réponse humanitaire » après les affrontements entre les FARDC et le M23. Conflit armé qui a provoqué le déplacement d’une centaine de milliers de personnes, explique un bulletin d’information de cette agence des Nations Unies publié ce vendredi 27 mai.
D’après le HCR, « à Rutshuru comme à Nyiragongo, les personnes déplacées sont exposées à une violence constante. Les champs et les commerces laissés à l’abandon risquent fort d’être pillés, ce qui met en péril leurs moyens de subsistance ». Aussi, cette organisme international reconnaît que « les femmes et les jeunes filles sont exposées aux violences sexuelles, notamment aux viols, ainsi qu’aux menaces physiques et aux extorsions par les parties au conflit. De nombreux enfants ont été séparés de leurs familles ».
Dans sa livraison de ce jour, le HCR regrette que les combats entre les FARDC et le mouvement rebelle du M23 surviennent au moment où les communautés précédemment déplacées par l’insécurité dans la région avaient timidement commencé à rentrer chez elles et à reconstruire leur vie. « Ce cycle de déplacement forcé est une cause récurrente de danger et de désespoir », déplore le HCR.
Avec 5,6 millions de déplacés internes, la RDC connaît la plus grave crise de déplacement interne en Afrique, souligne le HCR. D’où ses besoins financiers à travers la RDC restent importants avec seulement 16% des 225 millions de dollars nécessaires qui sont couverts, fait savoir le HCR.
Ramami
