Réunissant des jeunes venus des plusieurs pays africains du 01 au 15 juin à Dar es Salam en Tanzanie, l’atelier avait pour objet d’offrir à ces jeunes africains travaillant sur des projets communautaires, un cadre de partage d’expériences sur leurs activités quotidiennes respectives et sur les défis actuels auxquels l’Afrique fait face l’Afrique.
Pendant ces deux semaines d’échanges fructueux , des problèmes qui menacent le continent africain, entre autres la corruption, les violations des droits humains, les conflits armés ont été abordés par ces jeunes.
Pour maintenir un fil de contact et de partage entre les jeunes africains, il est ressorti de ces assises la mise en place d’un réseau panafricain dénommé “Young African Defenders in Action” (YADA) qui sera chapeauté en premier lieu par le congolais Jacques Issongo.
Cette décision a été matérialisée par la tenue d’une Assemblée générale à la fin des activités au cours desquelles ont été validés les textes constitutifs, l’élection d’une équipe de coordination en charge de la mise en œuvre des objectifs stratégiques et opérationnels.
Ce cadre servira également à promouvoir la non violence dans les actions de jeunes, l’inclusivité, la vérification de l’information, la transparence et l’intégrité, la justice et l’équité, la solidarité et la fraternité et enfin le volontariat.
D’après les initiateurs, le réseau reste ouvert à tout jeune défenseur ou association des jeunes travaillant dans le domaine de la promotion, de la protection et de la défense des droits humains.
Il sied de noter que ces jeunes sont venus du Benin, du Burundi, du Cameroun, du Mali, de la République centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo.
Sandrine Fundi