L’Université Catholique du Congo (UCC) a organisé, ce mardi 4 février, une messe au campus de Mont-Ngafula à Kinshasa, pour exiger la paix au Nord-Kivu. La célébration, dirigée par le père Clément, a rassemblé de nombreux étudiants de cette institution.
Dans son allocution, le père Clément a souligné l’importance de cette messe pour exprimer la solidarité envers les populations du Nord-Kivu, en proie à l’insécurité.
« Nous sommes réunis pour demander au Seigneur de donner la paix à notre pays et à nos frères et sœurs de l’Est, tout en nous engageant à être des artisans de paix », a-t-il déclaré.
Il a établi un lien entre la paix et la vie d’un enfant de Dieu, affirmant qu’il est essentiel de travailler pour une paix durable et prospère.
« La paix est une réalité à construire au quotidien », a-t-il ajouté.
Selon lui, la paix, ou « Shalom », implique de prendre soin des autres et de reconnaître que chacun est créé à l’image de Dieu.
L’étudiant Guy Ebotoko a exprimé sa satisfaction quant à cette messe, soulignant la solidarité de l’UCC envers les populations du Nord-Kivu.
« Nous étions très contents de la messe. C’est une cause nationale et notre université soutient les populations du Nord-Kivu en exigeant la paix », a-t-il affirmé.
De son côté, l’étudiante Anaïs a insisté sur la nécessité d’une paix durable et sur l’importance de la prière pour implorer la miséricorde divine.
« Je pense que cette messe a envoyé un message fort : l’unité, la cohésion nationale et la paix. Nous espérons que Dieu mettra fin à cette guerre », a-t-elle déclaré.
Rappelons que l’armée rwandaise, par le biais du M23, a récemment intensifié ses opérations au Nord-Kivu , entraînant une guerre dévastatrice à Goma qui a causé près de 2 000 victimes civiles, selon les autorités congolaises. Depuis le début des opérations de la coalition « M23-RDF », malgré les appels internationaux à la désescalade, de nombreuses personnes ont été blessées et des déplacements massifs de populations ont été enregistrés, selon Kinshasa.
Michée Efoya