Le parti politique Alliance pour le Changement (A.ch) condamne l’arrestation « arbitraire » de son président, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale Jean-Marc kabund et exige sa libération immédiate et sans condition.
Réunis au lendemain de l’arrestation de leur leader, les cadres de l’alliance pour le changement ont, dans une déclaration rendue publique ce mercredi 10 août 2022, dénoncé ce qu’ils qualifient d’instrumentation de la justice, des services de sécurité et de l’Assemblée Nationale contre Jean-Marc kabund.
« Tout est parti du point de presse du lundi 18 juillet à l’occasion duquel l’honorable Jean-Marc Kabund s’est déclaré opposant au régime de Félix Tshisekedi et candidat à la présidentielle de 2023 » ont-ils rappelé.
Ils ont en outre indiqué qu’au lendemain de sa nouvelle prise de position face au régime du président Tshisekedi, Jean-Marc kabund a fait l’objet d’un « acharnement contextualisé par l’enchevêtrement d’une procédure judiciaire cavalière » bénéficiant selon eux, d’une complicité active qu’expéditive du bureau de l’Assemblée Nationale.
S’appuyant sur l’article 107 Alinea premier de la constitution ainsi que l’article 101 alinéa 5 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, les cadres de l’Alliance pour le Changement disent constater que Jean-Marc kabund a été amené Manu militari à la prison centrale de Makala en « toute violation des lois de la république ».
« Face à cette conspiration ubuesque contre son président, l’alliance pour le changement réserve une réaction proportionnelle » ont-ils prévenu.
Pour rappel, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale Jean-Marc kabund a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et transféré à la prison centrale de Makala le mardi 09 août 2022, après son audition de quelques heures au bureau du procureur général près la cour de cassation. Il lui est reproché notamment d’avoir tenu des propos injurieux et outrageant à l’endroit des institutions du pays.
Chris kalu.