Le ministre d’État en charge de l’aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo a répondu séance tenante, le mardi 26 octobre, aux questions des députés nationaux sur le projet de loi relatif à l’aménagement du territoire.
C’était au cours d’une plénière présidée par le premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund, fait savoir le service de communication de ce ministère.
Au terme de cet exercice parlementaire, affirme la source, le projet de loi relatif à l’aménagement du territoire a été déclaré recevable à l’unanimité et envoyé à la commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies de l’information et de la communication pour examen approfondi endéans quinze jours.
Mais avant de recevoir ledit projet, les élus du peuple ont suivi avec attention l’exposé de Guy Loando. Dans son exposé sur l’économie de ce projet de loi, le patron de l’Aménagement du Territoire a sollicité aux députés nationaux l’adoption de cet instrument juridique en remplacement du décret du 20 juin 1957 sur l’urbanisme devenu obsolète à ce jour.
»Je vous prie, honorables Députés, élus légitimes du peuple congolais, de recevoir et d’adopter cet important outil de planification spatiale de notre territoire national afin que nous puissions léguer aux générations futures un pays plus beau qu’avant », a demandé Guy Loando.
Tout au long de son intervention, Guy Loando a démontré l’importance de l’adoption de cet instrument juridique par les élus du peuple.
« Ceci favorisera la mise en œuvre des principes généraux, du cadre de mise en œuvre et du suivi-évaluation de la politique nationale d’aménagement du territoire en les rendant opposables à tous pour une meilleure répartition des hommes et des activités en fonction des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables », a expliqué le ministre.
Pour lui, la loi dont il est question « permettra également de rendre possible le rétablissement des équilibres rompus entre diverses régions du pays, les arbitrages intersectoriels et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles pour le bien-être de nos populations ».
Sur ce, Guy Loando a insisté sur le fait que le secteur de l’aménagement du territoire ne dispose pas d’une législation en adéquation avec l’ordre institutionnel consacré par la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour.
Rachidi Ramami