Assemblée nationale : Le MLC Raphaël Kibuka élu à la tête du Caucus des députés de Kinshasa en remplacement de Godard Motemona

Raphaël Kibuka a été élu, ce lundi 18 avril, à la tête du Caucus des députés nationaux de la ville de Kinshasa. Cette élection a eu lieu en marge de la séance plénière à l’ Assemblée nationale axée essentiellement sur la prorogation de l’État de siège. L’élu du Mont-Amba succède à ce poste à Godard Motemona.

Aussitôt élu, Raphaël Kibuka s’affiche en rassembleur. Dans une interview accordée à Yabisonews.cd, le député élu sur la liste du Mouvement de libération du Congo (MLC) promet de travailler avec tous ses collègues.

« Je travaillerai avec l’équipe sortante et tous ceux qui sont élus avec moi. Ensemble nous devons rayonner le Caucus. J’ai dit que nous devons rendre le Caucus audible et visible. Nous sommes 55 députés nationaux de la ville de Kinshasa et nous représentons 11% des élus de l’Assemblé nationale. Nous sommes une force et unis comme un seul homme, nous pouvons bouger les lignes ».

« Un sentiment de joie parce que je suis porté à la tête du Caucus des députés de Kinshasa par mes pairs. Nous étions au nombre de plusieurs candidats et la majorité a voulu jeter son dévolu sur ma personne », s’est exprimé Raphaël Kibuka.

Le nouveau maître du Caucus des députés nationaux de Kinshasa a directement pris la température de ce qui l’attend.

« Nous avons des attentes de la population et nous savons que nous avons l’obligation de faire quelque chose avec le temps qui nous reste. Nous allons nous employer à conjuguer des efforts pour atteindre les objectifs voulus par nos électeurs », a-t-il promis au micro du média en ligne.

Pour Raphaël Kibuka, la structure qu’il dirige désormais est un atout devant permettre aux élus de la capitale de faire du lobby auprès des décideurs afin de répondre aux nombreuses préoccupations des Kinois.

« Le Caucus des députés de Kinshasa est une structure informelle. Mais pour nous, cette structure est un cadre de concertation, de convivialité de manière à ce que nous puissions ensemble, avec les élus de tout bord, travailler pour que les décideurs provinciaux ou du Gouvernement central puissent nous aider en tant que partenaires pour la réalisation des grands travaux à Kinshasa », a expliqué Raphaël Kibuka.

Il a, à cet effet, citer l’exemple du cas du banditisme urbain appelé « kuluna ». « S’il arrivait que nous puissions aller frapper à la porte du VPM de l’Intérieur et lui demander de travailler dessus pour trouver des solutions idoines, le VMP sera en face d’un poids politique de 11% de membres de l’Assemblée nationale. Autant pour la voirie urbaine de Kinshasa qui est quasiment détruite », a-t-il fait savoir.

Ramami

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