La justice doit être rendue en faveur du Missionnaire Augustin de l’Assomption, Père Vincent Machozi, l’une des figures qui dénonçaient les violences armées au Nord-Kivu.
Cette recommandation est contenue dans une tribune publiée par la Dynamique Intercosmopolite pour le Développement en Afrique (DIDAF) à l’occasion du sixième anniversaire de l’assassinat de ce prêtre.
Le Coordonnateur de cette Organisation Non Gouvernementale (ONG) exhorte la justice congolaise à rendre publics les résultats des enquêtes menées autour de l’assassinat du Père Vincent Machozi. Jean-Louis Rupeya souhaite que ceux qui ont tué ce serviteur de Dieu subissent la rigueur de la loi.
« Nous avons qualifié l’assassinat du Père Vincent Machozi d’un crime oublié. Pendant six ans, il n’y a pas encore les résultats des enquêtes de la justice congolaise. Que le droit soit dit par rapport à cet assassinat que nous qualifions d’un crime oublié. Parce que nous savons que la justice élève une Nation. Une Nation où sévit l’injustice est vouée à la miserabilité totale », a-t-il dit.
Jean-Louis Rupeya dit avoir retenu beaucoup de mérites du Père Vincent Machozi. À l’en croire, c’était un partisan de la vérité ; ce qui lui aurait coûté la vie.
À titre de rappel, le Père Vincent Machozi avait été tué par des hommes armés, la nuit du 20 au 21 mars 2016, dans son village natal Vithungwe, en chefferie des Bashu. Sur place, il avait été invité par les autorités pour participer à une réunion de réflexion sur la paix.
Fabrice Ngima
