L’hôpital général de référence d’Oicha dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) a réduit sa barrière financière pour le traitement de la conjonctivite virale, passant de douze à six dollars américains. Objectif : tenter de maîtriser ce virus qui embrase toute la communauté au chef-lieu du territoire.
Selon le docteur Gérôme Munyambethe, médecin directeur de cette structure sanitaire, cette réduction permettra à tout le monde de « se faire consulter auprès des services spécialisés et d’être en mesure de se prendre en charge médicalement durant au moins 3 jours ». L’aubaine, qui vise également à décourager l’automédication, est entrée en application à partir de ce jeudi 30 mai.
Pour rappel, d’énormes conséquences de la conjonctivite virale ont été déplorées sur de centaines des victimes enregistrées ces derniers temps dans la zone de Santé d’Oicha.
Le nombre de victimes s’accroit alors que l’entité sanitaire connait une grève administrative des professionnels de la santé depuis une dizaine de jours. Le médecin chef de zone indique que son bureau n’accède plus aux différents rapports des aires de santé. Docteur Schadrack Soheranda déplore la difficulté de contrôler et connaitre l’évolution de différents cas de maladies parmi lesquels la conjonctivite virale, la rougeole et d’autres cas de complications enregistrées dans différentes structures sanitaires.
Visesa Louangel
