Le Réseau pour les Droits Humains (REDHO) note avoir comptabilisé 122 morts à Beni ville et territoire depuis le début de l’année 2024. Ces chiffres sont contenus dans un communiqué de presse signé par le Coordonnateur de cette structure, mardi 02 avril 2024.
Dans son document, REDHO note que les attaques relatives à ces morts ont été orchestrées par des combattants présumés de l’Allied Democratic Forces (ADF). A part les personnes massacrées, cette structure de défense des droits humains parle aussi de nombreux blessées et de plusieurs autres civils kidnappés.
« D’autres dégâts matériels de ces attaques rebelles consistent en des incendies des maisons, la destruction d’autres et le vol des biens des civils », affirme le Coordonnateur de REDHO.
Maitre Muhindo Wasivinywa regrette de constater le taux élevé de la criminalité, notamment à Mangina alors que la population croyait à la fin des massacres dans cette entité localisée en territoire de Beni, à 30 kilomètres à l’Ouest du centre de Beni-ville.
« Des situations similaires ont été enregistrées en date du 7, 8 et 9 janvier 2024 à Mavivi à plusieurs reprises, à Maimoya, Mamove et dans plusieurs autres agglomérations », alerte le REDHO.
Il sensibilise les autorités de la RDC à se concentrer à la situation de Beni au même titre que celle du Petit-Nord du Nord-Kivu où est actif le M23/RDF. En attendant l’intervention de l’Etat congolais en vue d’éradiquer les tueurs dans la zone de Beni, le REDHO demande à la population de rester en alerte en dénonçant les mouvements suspects auprès des services de sécurité.
Visesa Louangel