Bagira, l’une de trois communes de la ville de Bukavu est depuis longtemps reconnue pour sa stabilité sécuritaire, mais actuellement elle est confrontée par une insécurité grandissante, selon la société civile locale.
Alain Shindano, président urbain de la société civile, partage des pistes de solutions pour rétablir la quiétude dans cette ETD.
Le président de la société civile de Bagira a soumis aux autorités locales une proposition d’auto-surveillance dénommée “Jicho kwa Jicho”, qui signifie “œil pour œil”.
Cette approche vise à encourager les habitants à jouer un rôle actif dans la sécurisation de leur entité.
« La population doit comprendre qu’elle est au cœur de sa propre sécurité», explique Alain Shindano.
Selon lui, une sensibilisation accrue pourrait permettre aux citoyens de travailler main dans la main avec les autorités, rendant ainsi les quartiers plus sûrs et renforçant la vigilance collective.
Ce programme servirait également de base pour élaborer un plan de sécurisation adapté à la réalité de Bagira, dans l’espoir de restaurer la sérénité qui faisait autrefois la réputation de cette commune. Il appelle à plus de mobilisation des moyens pour atteindre des résultats escomptés.
Richelieu BYAMANA