Treize ans, c’est le temps qu’il aura fallu aux Léopards dames de la République Démocratique du Congo pour retrouver les pelouses d’une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations féminine. Et c’est ce dimanche 06 juillet au stade de Mohammedia au Maroc, qu’elles feront leur grand retour, en affrontant les Lionnes de la Teranga du Sénégal, dans un match capital pour leurs débuts dans cette 13ᵉ édition de la CAN Féminine.
Déjà sur place à Rabat, les Congolaises ont pris leurs quartiers et peaufinent les derniers détails avant cette entrée en lice. Le tirage au sort les a placées dans un groupe A particulièrement relevé, aux côtés du Maroc, pays hôte et finaliste de l’édition précédente, du Sénégal, leur premier adversaire, et de la Zambie, demi-finaliste en 2022 et participante aux derniers Jeux olympiques.
Une configuration qui laisse peu de place à l’erreur, mais qui ne semble pas intimider les Léopards, gonflées à bloc à l’idée de défendre les couleurs nationales.
Portée par sa star montante Merveille Kanjinga, sociétaire du Paris Saint-Germain, la RDC s’avance avec des ambitions mesurées mais réelles. La sélection pourra également compter sur la solidité de plusieurs joueuses du TP Mazembe, fraîchement auréolées du sacre continental en Ligue des champions féminine de la CAF. Leur expérience et leur connaissance du terrain marocain pourraient bien faire la différence.
La Confédération africaine de football (CAF) a en effet doublé la dotation pour l’équipe championne, qui repartira avec un million de dollars américains. L’enveloppe totale, désormais portée à 3,475 millions USD, traduit l’ambition de l’instance continentale de hisser le football féminin à un niveau professionnel et compétitif, à la hauteur des standards internationaux.
Cette hausse de 45 % des dotations bénéficie à toutes les formations, quelle que soit leur position finale. Même les équipes classées dernières de leur groupe recevront chacune 125.000 dollars, une somme non négligeable dans le développement des sélections nationales. La CAF espère ainsi encourager les fédérations à investir davantage dans la formation, la préparation et les conditions de travail des joueuses.
CTMAMPUYA