Le regroupement politique «Le Centre» a demandé, ce lundi 22 août, à Félix Tshisekedi à mettre en œuvre une politique d’ouverture en vue de renforcer la cohésion nationale en cette période de guerre d’agression.
Concrètement, Germain Kambinga et Yves Kisombe respectivement président et vice-président du mouvement « Le Centre », souhaitent voir le chef de l’Etat tendre la main à ses opposants « y compris ceux les plus farouches ». Ceci figure parmi les actions globales et consensuels proposés au cours d’une conférence de presse animée au siège du mouvement politique.
Parmi d’autres décision à prendre en cette période de crise, ajoute Le Centre, figurent, entre autres, la libération de tous les détenus interpellés pour l’expression radicale de certaines opinions, l’assainissement radical du secteur médiatique « pour redonner au métier de journaliste ses lettres de noblesse ».
Dans cette même perspective, Germain Kambinga a prôné le calibrage de l’exécutif national « afin de renforcer sa maîtrise des questions militaires, politiques et économiques qui sont les seuls gages crédibles d’un processus d’unité pour le salut national ».
De même qu’il a souhaité le réaménagement des bureaux des deux chambres du Parlement afin de réintégrer dans le processus institutionnel, tous les élus des camps politiques qui en contestent la légitimité.
Le Centre est d’avis qu’il est possible que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) soit renforcé au niveau de son bureau avec l’entrée des forces politiques absentes. Pour cette question, Germain Kambinga pense que cette réforme pourrait se faire sans remettre en cause le président Denis Kadima « dont l’expertise internationale reconnue est un gage, dans des conditions optimales, d’un processus électoral de qualité ».
Ramami