Des voix critiques se sont élevées ces derniers jours sur les réseaux sociaux concernant la production locale de Pepsi en République Démocratique du Congo. Certains internautes remettaient en question la qualité et la sécurité des boissons fabriquées dans le pays.
Le ministre du commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, est intervenu mercredi 14 août dernier lors d’un point de presse à la RTNC pour donner son point de vue à ces critiques sur la boisson Pepsi sur les réseaux sociaux.
Il a qualifié les commentaires de “campagne de sape” visant à décrédibiliser ce nouveau produit local. Selon lui, de telles tactiques sont courantes dans le monde des affaires lorsqu’une nouvelle marque ou entreprise fait son apparition sur le marché.
« Ce que je sais, c’est qu’il y a une campagne de sape qui est faite c’est tout à fait normal, c’est la concurrence et on ne peut pas investir autant des millions pour produire des choses qui vont faire mal à la population. Ces produits ont été certifiés. Ce n’est pas une entreprise qui se recherche. Une société qui fabrique des produits toxiques, sinon on va lui retirer la cotation et ça va lui être très grave », a-t-il dit.
Julien Paluku a tenu à rassurer la population sur la qualité des boissons Pepsi produites en RDC. Il a affirmé qu’elles respectaient pleinement les normes et le cahier des charges de la marque internationale. Une société ne prendrait pas le risque d’investir des millions pour fabriquer des produits malsains ou dangereux pour la santé, a-t-il souligné.
Le ministre a indiqué que ces boissons avaient passé avec succès tous les contrôles et certifications requis. Perdre sa licence serait une catastrophe économique pour l’entreprise. Selon lui, les réactions négatives exprimées en ligne sont l’expression d’une concurrence naturelle face à l’arrivée d’une nouvelle marque sur le marché.
« Ce sont des pratiques normales dans le commerce ou quand on voit un nouveau produit. Parce qu’après dans le marketing, la propension de la population tant à aller vers le nouveau produit pour savoir qu’est-ce qu’il en est ; alors quand la propension pense que le nouveau produit va créer quand-même une sorte de déficit pour les anciens produits, au premier moment, les gens vont avoir tendanc aller chercher les nouveaux produits. La population va découvrir que c’est différent. ».
Cette mise au point officielle devrait apaiser les craintes des consommateurs quant à la qualité et à la sécurité de cette production locale, alors que les avis restent partagés sur les réseaux sociaux.
C.T. MAMPUYA