Delly Sesanga a tenu ce samedi 27 septembre, un meeting politique devant ses militants et partisans dans la commune de Lemba à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Dans sa communication, l’opposant a abordé plusieurs sujets d’actualité congolaise, notamment l’éventuelle révision ou changement de la Constitution.
Dans ce registre, il a sensibilisé toutes les couches sociales à barrer la route à cette manœuvre de Félix Tshisekedi. Pour appuyer son argumentaire, Sesanga a dénoncé la « souffrance » des Congolais, évoquant particulièrement l’insécurité persistante dans l’Est du pays.
« Comme vous ne voulez pas la souffrance, comme vous ne voulez pas la guerre dans l’Est du pays, comme vous ne voulez pas le changement de la Constitution, je vous demande de vous lever et de dire à ceux qui sont restés dans les quartiers de ne plus dormir, de ne pas murmurer. Je lance un appel à toutes les forces : société civile, opposants, nous devons tous nous tenir sur nos principes en protégeant notre Constitution et en luttant contre le pouvoir actuel », a déclaré le président du parti politique Envol.
Selon le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, une éventuelle modification constitutionnelle de la République démocratique du Congo n’aura pas lieu si les Congolais s’unissent.
« Cette volonté de modifier la Constitution n’aura pas lieu si nous agissons ensemble et je vous assurer qu’il n’y aura ni changement ou révision de la Constitution ni 3ème mandat », a-t-il ajouté, appelant les Congolais à ne pas se laisser distraire, notamment par les réseaux sociaux.
Et de poursuivre : « Je sais qu’il y a certains amis de l’opposition qui sont à l’extérieur ; actuellement, ils ne peuvent pas revenir car ici à Kinshasa, il y a de la dictature. Ici, on choisit qui va en prison et qui ne le fera pas. »
Au cours de cette manifestation, Delly Sesanga a également rappelé qu’en cette période sous l’ère de Félix Tshisekedi, les jeunes Congolais n’ont que deux choix : devenir motard ou jouer aux paris sportifs.
Il a également dénoncé la non-réduction du train de vie des institutions, soulignant que « ceux qui occupent des hautes fonctions n’ont pas des salaires transparents, contrairement aux paisibles citoyens, militaires, enseignants et policiers dont les salaires sont connus ».
Michée Efoya