Les confessions religieuses sont de nouveau rappelées à la table des discussions afin de s’accorder les violons sur le futur président de la Ceni. Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, leur a accordé un énième délai supplémentaire de 72 heures, qui court à partir de ce vendredi 1er octobre.
“Eu égard à la loi organique de la CENI, il revient à la société civile, confessions religieuses qui tardent encore et retardent le processus, de désigner ses délégués conformément à sa charte. Nous leur avons accordé à dater de ce jour un délai supplémentaire ultime de 72 heures, à dater de ce vendredi 1er octobre 2021 pour leur permettre de renforcer la cohésion et une solution à cette question”, a annoncé Christophe Mboso aux députés ce jeudi 30 septembre.
Pour le speaker de la chambre basse du parlement, le processus de désignation des membres de la Ceni doit être bouclé au courant du mois d’octobre pour espérer avoir les élections en 2023.
“En effet, pour la tenue des élections en 2023, l’Assemblée nationale est appelée impérativement à entériner tous les membres de la Ceni au courant de ce mois et ce, sur la base de dossiers qui seront mis à sa disposition. C’est vrai, une telle perspective qui s’annonce peut exposer de par sa nature à des surenchères, des confrontations d’idées et des comportements, des revendications de droits de tous genres. Les incompréhensions peuvent être légions, aggravées par le refus de l’autre et l’intolérance”, a t-il dit.
Il sied de rappeler que c’est pour la énième fois que Christophe Mboso accordé un délai supplémentaire aux 8 confessions religieuses afin qu’elles trouvent un consensus au sujet de leurs délégués à la Ceni, à savoir le président du bureau et un membre de la plénière.
Landry Kamango