Après un énième échec des confessions religieuses à se mettre d’accord sur le futur président de la Ceni, les réactions au sein de la classe politique ne cessent d’être enregistrées.
Sans y aller avec le dos de la cuillère, la Dynamique pour la sortie de crise (DYSOC) dont Lisanga Bonganga est coordonnateur, impute cet échec au président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso.
“Le président de l’assemblée nationale, honorable Christophe Mboso téléguidé, s’arroge des pouvoirs exorbitants d’un droit atypique, d’accorder des délais dilatoires aux confessions religieuses pour trouver un consensus mais en plantant à l’avance le décor de son échec, qu’il voudrait imputer aux églises catholiques et protestantes clairvoyantes, alors qu’ils sont lui et le pouvoir en place, les véritables tireurs des ficelles du blocage”, a-t-il déclaré.
Pour Lisanga Bonganga, le passage en force de Denis Kadima pourrait mettre le pays à feu et à sang. Et seul Christophe Mboso en portera la responsabilité.
“Tout passage en force pour la désignation du président de la Ceni sans consensus risque de mettre le pays à feu et à sang, situation dont le président Mboso porterait seul la responsabilité devant l’histoire”, prévient la Dysoc.
Et de conclure: “la Dysoc invite le peuple congolais à rester vigilant et mobiliser comme en 2015, pour barrer la route à l’entérinement de monsieur Denis Kadima à la tête de la Ceni et faire échec à l’imposture”.
Pour rappel, réunies en plénière le samedi 2 octobre, les confessions religieuses n’ont pas une fois de plus réussi à se mettre d’accord sur le nom du futur président de la Ceni. Comme lors des autres plénières, 2 tendances s’étaient clairement définies. D’une part les catholiques et les protestants ont déclaré que le travail pourrait continuer ce lundi 4 octobre et d’autre part le groupe de 6 qui estime que le travail a déjà été fait.
BL