La mésentente entre les confessions religieuses sur la question de désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) continue d’alimenter l’actualité politique congolaise.
Pour Lisanga Bonganga, coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (Dysoc), qui s’est exprimé ce jeudi 29 juillet, la position de la Cenco et de l’ECC est la plus crédible comparativement à celle des autres 6 confessions religieuses.
« La DYSOC salue la position clairvoyante des églises catholiques et protestantes, églises largement majoritaires et crédibles en RDC, laquelle position mérite d’être prise en compte au regard de la non investiture en son temps par le président de la République de Monsieur Malonda comme président de la Ceni en dépit de l’enterinement de sa désignation par l’assemblée nationale », a déclaré Lisanga Bonganga.
Pour l’ancien ministre de relations avec le parlement, si les dissensions entre les confessions religieuses persistent, ceci n’est que la conséquence logique de l’adoption « unilatérale et partisane de la modification de la loi sur la Ceni qui plonge davantage le pays dans la crise ».
Dans la foulée, Lisanga Bonganga préconise la tenue d’un dialogue entre les parties prenantes pour permettre la désignation consensuelle des membres de la Ceni. Il a annoncé qu’il compte proposé un calendrier pour la tenue de ce dialogue pour éviter tout glissement des élections de 2023.
Il convient de signaler que les confessions religieuses vont reprendre les discussions ce vendredi 30 juillet en vue de désigner par consensus le nouveau président de la Ceni.
Dostin Eugène Luange