Une matinée de réflexion sur le processus électoral en République démocratique du Congo était organisée ce mardi 10 août au centre Theresanium à Kinshasa par des forces vives de la société civile sous le thème “processus de désignation des membres de la CENI, mobilisation citoyenne des forces sociales et élections 2023”.
Réunies autour de Jonas Tshombela, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise (NSCC), au total 60 forces sociales ont recommandé à l’assemblée nationale de tenir compte des procès-verbaux déposés par six confessions religieuses afin que le calendrier du processus soit respecté.
“A l’Assemblée nationale, les forces sociales recommandent d’accélérer le processus de l’entérinement et de prendre acte de la volonté exprimée par la majorité de chefs membres de confessions religieuses suivant l’esprit et la lettre de leur charte”, ont-elles recommandé dans une déclaration finale lue par Jonas Tshombela.
Présent à ces assises, Emmanuel Kabengele, un avocat de son état, a fustigé le manque de consensus entre les confessions religieuses qui, d’après lui, font perdre du temps au pays entier.
“Nous la population nous devons nous mobiliser. Ils sont sensés nous représenter. Ils sont sensés agir à notre nom. Mais il ne faudrait pas qu’ils bloquent le processus. 2023 ce n’est plus loin, c’est maintenant. Si on continue à tourner autour de la désignation des animateurs, quand est-ce qu’on discutera du calendrier électoral ou des différentes autres phases?”, s’est-il interrogé.
Parmi les signataires de cette déclaration, figurent des organisations syndicales, les enseignants, des ONG des droits des femmes et des jeunes, le réseau des reformes de secteurs de sécurité et justice, la Nouvelle société civile congolaise de Jonas Tshombela et bien d’autres.
Sandrine Fundi