Après le énième blocage constaté dans le processus de désignation du nouveau président de la Ceni, le groupe de six confessions religieuses a accéléré la pression ce samedi 9 octobre pour que la candidature de Denis Kadima soit entérinée.
Dans une mise au point faite au siège de la commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME), ces chefs religieux rappellent au président de l’assemblée nationale que le rôle de son institution n’est pas de jouer à la médiation mais plutôt d’entériner.
“Nous adressons un message à l’assemblée nationale. Nous lui demandons simplement de jouer son rôle dans le processus de désignation des animateurs de la Ceni. Le rôle de l’assemblée nationale n’est pas de jouer à la médiation mais d’entérinement. C’est ça son rôle défini dans la loi organique“, a déclaré le porte parole de six confessions religieuses, Idris Katenga.
A cette occasion, les six délégués ont tenu à expliquer pourquoi ils ont jeté leur dévolu sur la candidature de Denis Kadima.
“Les six confessions religieuses ont choisi Denis Kadima pour son expertise avérée en matière électorale. Plusieurs fois à la tête des processus électoraux dans plusieurs pays pour le compte des Nations unies, pour le compte des grands organismes qui accompagnent les élections dans le monde. Nous avons choisi également Kadima pour son intégrité. L’intégrité en matière électorale signifie que l’animateur ne peut dire que la vérité de ce qu’il aura vu pendant le processus“, ont-ils déclaré.
Ils se sont enfin insurgés contre l’enregistrement de leurs plénières par la Cenco à leur insu.
“Une confession qui se livre à des pratiques interdites, quel courage peut-elle encore avoir pour parler de l’éthique des autres ? L’eau ne prend que la forme du vase qui la contient. C’est ceux qui violent les règles élémentaires d’éthique qui sont les premiers à condamner les autres. La Cenco et l’ECC ont refusé de s’incliner devant la volonté de la majorité et ont fait recours à une pratique illégale d’enregistrement”, a déclaré Idris Katenga.
De ce fait, ils ont dit qu’ils ne sont pas prêts à céder aux caprices de la Cenco et l’ECC, qui consistent d’après eux, “à sacrifier les meilleurs sous n’importe quel prétexte”.
Dostin Eugène Luange et Israël senga
