Dossier RAM: « Nous ne pouvons intervenir que lorsque le parlement nous demande de donner notre point de vue » ( Jules Alingete)

Interrogé ce samedi 23 octobre sur son silence concernant la gestion des fonds générés par la taxe RAM, l’inspecteur générale des finances, Jules Alingete, a décliné toute responsabilité.

A l’en croire, en matière de contrôle des finances publiques, le contrôle du parlement a la préséance sur tout autre contrôle.

« J’aimerai seulement que vous puissiez savoir en matière de contrôle des finances publiques, le contrôle supérieur est exercé par le parlement et le contrôle du parlement tient tout autre en état. Lorsque le parlement se saisit d’une question en matière des finances publiques et contrôle, tout les autres contrôles la cour des comptes et l’inspection générale des finances, nous sommes tenus en état, nous ne pouvons pas intervenir », a-t-il indiqué.

Au stade actuel de ce dossier, l’immixtion de l’IGF ne peut se faire qu’à la demande du parlement.

« Nous ne pouvons intervenir que lorsque le parlement nous demande de donner notre point de vue. C’est l’organe suprême de contrôle des finances publiques. II faut que les gens le comprennent aujourd’hui. Cette question ayant été traitée par l’organe suprême, nous ne pouvons pas intervenir. C’est comme quand la cour de cassation a une question, vous n’allez pas demander à la cour d’appel ou au tribunal de grande instance d’intervenir dans cette matière« , a-t-il renchéri.

On rappelle que lors de la 25ème réunion du conseil des ministres, le premier ministre Sama Lukonde a informé le gouvernement la suppression du paiement de la taxe RAM par les téléphones de la 2ème génération  (2G), en attendant que la question soit approfondie.

Dostin Eugène Luange

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