A l’occasion de la semaine minière ouverte le mercredi 11 Juin à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC a présenté la nouvelle approche de la coopération entre son pays et les États Africains.
« Nous évoluons vers une approche de l’Afrique, passant d’une approche principalement axée sur l’aide au développement à une stratégie privilégiant un engagement commercial solide, reconnaissant et traitant les pays Africains comme des partenaires égaux en matière de commerce et d’investissement », affirme Lucy Tamlyn.
Les États-Unis reconnaissent une faible compétitivité commerciale en Afrique Subsaharienne. Cette négligence a touché les chaînes d’approvisionnement des biens de consommation, les industries de défense de l’innovation. Mais, la situation change, rassure la diplomate américaine depuis l’avènement de l’administration Trump.
S’agissant de la RDC, les États-Unis insistent sur l’amélioration des climats des affaires. L’Ambassadrice américaine pointe du doigt des tracasseries auxquelles font face les entreprises américaines en RDC.
« Trop souvent, mon rôle a consisté moins à ouvrir des portes à de nouvelles entreprises qu’à assurer un service après vente aux Entreprises ayant réalisé des investissements importants en RDC, mais qui souffrent de harcèlement fiscal, d’instabilité budgétaire, de retenues à la TVA excessives et de nombreux autres problèmes », dénonce-t-elle.
À l’approche de ce nouveau paradigme désormais axé sur le commerce et l’investissement, les Etats-Unis espèrent que la donne va changer.
Sur le plan sécuritaire, les Etats-Unis à travers son Ambassadrice en RDC a rappelé les efforts Américains pour le retour de la paix et la stabilité dans la région des grands lacs. Cette instabilité affecte egalement les chaînes d’approvisionnement », a-t-elle rappelé.
Ainsi, les États-Unis appellent « au retrait de toutes les forces étrangères non invités » de la RDC, ils « souhaitent inciter fortement toutes les parties prenantes de la région des grands lacs à collaborer harmonieusement et pacifiquement et pacifiquement à des projets favorisant l’intégration économique régionale et la prospérité licites de deux côtés de la frontière, notamment en ce qui concerne l’ extraction des ressources naturelles et les chaînes d’approvisionnement ».
Élysée Odia
