À quelques semaines de l’élection du nouveau Directeur général de l’UNESCO, le diplomate congolais Isidore Kwandja Ngembo considere la candidature de Firmin Édouard Matoko comme le meilleur profil pour mener une réforme en profondeur de l’organisation onusienne.
Dans une publication faite sur X ce vendredi, Isidore Kwandja, ancien directeur national des 9ᵉ Jeux de la Francophonie tenus en RDC, a salué l’intense campagne diplomatique menée par la République du Congo pour porter la candidature de Matoko à la tête de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Face au candidat égyptien Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz, ancien ministre, soutenu par le groupe arabe depuis 2022, le congolais Firmin Matoko représente l’Afrique subsaharienne dans cette bataille continentale.
Firmin Matoko, le “fils maison” de l’UNESCO
Isidore Kwandja mise sur l’expérience interne de Firmin Matoko pour convaincre. « Fils maison » de l’UNESCO, Matoko y a accompli toute sa carrière. Selon l’analyste, cette connaissance approfondie de l’institution le positionne idéalement pour engager rapidement les réformes nécessaires à une gouvernance plus efficace.
Mais pour Isidore Kwandja qui se positionne en observateur, l’Afrique ne doit pas seulement se contenter d’un poste. Elle doit miser sur la compétence et la légitimité institutionnelle.
Il estime que ce » fils maison » pourrait rapidement amorcer des ajustements structurels, renforcer la capacité d’intervention de l’organisation, établir un nouvel ordre des priorités, surtout avec les difficultés financières auxquelles l’Unesco fait face, accentuées par le retrait des États-Unis qui contribuaient 75 millions par An.
Notons que le vote des 58 membres du Conseil exécutif est prévu pour octobre prochain. L’élu sera ensuite officiellement désigné lors de la Conférence générale de novembre, réunissant les 194 États membres de cette institution.
Horace Munekay