Après le communiqué des confessions religieuses du 23 juillet dernier appelant à l’alternance en 2023 et dénonçant les menaces et intimidations dont certains de leurs délégués aux pourparlers de désignation du président de la Ceni seraient victimes de la part des dignitaires du pouvoir, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a répliqué dans la soirée de ce mardi 27 juillet 2021.
Pour Augustin Kabuya, la position des confessions religieuses ne peut être due qu’à des compromissions financières.
“Face à la partialité des représentants des confessions religieuses, l’UDPS/Tshisekedi appelle le souverain primaire à rester vigilant et jaloux de son droit d’avoir un processus électoral lui permettant d’exercer son libre choix sans le diktat de quelques gourous spirituels à la solde de certains milieux financiers facilement identifiables”, tance-t-il.
D’après le secrétaire général du parti présidentiel, les menaces dénoncées par les religieux ne peuvent pas être l’oeuvre de l’UDPS vu son expérience dans le combat démocratique.
“L’UDPS/Tshisekedi a toujours tenu pour inadmissible le recours à des pratiques telles que l’abus de pouvoir, les intimidations, ainsi que les menaces contre les paisibles citoyens et la violation systématique de leurs droits”, a-t-il déclaré.
Rappelons que toutes les composantes censées désigner les délégués à la Ceni ont jusqu’au mercredi 28 juillet pour déposer les listes au bureau de l’assemblée nationale.
BL