Élections 2023 : Denis Kadima implique la société civile dans la sensibilisation de la population à s’approprier le processus électoral

Le président de la commission électorale nationale indépendante a sollicité l’implication de la société civile pour que la population s’approprie le processus électoral afin de mieux organiser les élections en décembre 2023.

Ce jeudi 21 septembre 2023, Denis Kadima Kazadi, a exhorté les participants à ce cadre de concertation avec la société civile, les représentants des ONG, des confessions religieuses et des médias, à la salle de spectacles du Palais du peuple, à tout mettre en œuvre pour véhiculer un message positif afin de sensibiliser le plus grand nombre au processus électoral en cours.

L’aboutissement étant l’organisation des élections dont la première phase est celle du 20 décembre 2023, le numéro un de la Centrale électorale a sollicité l’accompagnement de chaque couche de la population pour parvenir à faire avancer notre démocratie, à travers un comportement citoyen. Mettant en pratique des valeurs et principes démocratiques qui recommandent entre autres l’apaisement.

« La Commission Électorale Nationale Indépendante organise ce jour le cadre de concertation dans le but de mettre à la disposition des organisations non gouvernementales, les confessions religieuses et les médias toutes les informations sur le processus électoral et plus particulièrement sur le Dispositif électronique de vote (DEV) qui fut appelé par le passé Machine à voter, la loi consacre maintenant ce nom », a déclaré Denis Kadima.

Le président de la CENI estime que « la phase du scrutin est un moment important pour les ONG, les confessions religieuses, les médias, qui jouent un rôle positif afin que les citoyens électeurs puissent s’organiser et se mobiliser efficacement pour appuyer leur candidat, adopter un comportement adéquat pour une élection pacifique, accepter les résultats et tolérer la concurrence et l’opposition », a-t-il indiqué.

Le numéro un de la centrale électorale a cependant promis de faire le nécessaire pour organiser des élections saines.

« La CENI actuelle n’a pas la prétention d’atteindre la perfection mais elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’il ait une évolution positive de notre jeune démocratie. La CENI veut établir de nouveaux standards basés sur des valeurs et principes directeurs de la démocratie. Nous voulons que ceux qui viendront après nous voient en nous une équipe à émuler plutôt qu’une équipe qui a montré un mauvais exemple », a-t-il fait savoir.

L’attention soutenue dont ont fait montre les participants aux exposés de Eddy KISILE, Directeur juridique, Joseph SENDA, Directeur des opérations électorales et Yves KOTHA, Directeur informatique), témoigne de l’intérêt manifesté aux différents sujets développés. Ils ont apporté un éclairage notamment sur la publication des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, des observateurs et des journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement y compris la notion du seuil légal de représentativité et de l’utilisation du DEV, autrefois machine à voter.

Le représentant de l’IFES (Fondation internationale pour les systèmes électoraux), partenaire technique de la CENI, s’est félicité de l’organisation de ces différents cadres de concertation qui permettent de maintenir le contact, au moyen des échanges utiles, avec les différentes parties prenantes au profit électoral.

Aux interventions d’ordre classique a succédé une séance interactive, un jeu de questions-réponses, qui a apporté la lumière sur quelques préoccupations soulevées.

Patrick Matanga

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