Emmanuel Macron a répondu, ce lundi 27 février, à une série des questions avant sa tournée prévue du 1er au 5 mars en Afrique.
Au sujet de l’action de la France face aux violences dans l’Est de la RDC par la rébellion M23, Emmanuel Macron a estimé qu’ « il s’agit d’une régression inacceptable ». « L’offensive du M23 est une guerre qui nous ramène 10 ans en arrière », a-t-il déclaré.
« Il n’y a pas de deux poids, deux mesures. La guerre dans l’Est de la RDC ne doit pas être une guerre oubliée (…). Notre politique est de soutenir sans relâche le cadre de discussions que le Kenya et l’Angola ont mis en place », a ajouté le Président français.
Emmanuel Macron a fait savoir que « la capitale de la région Goma est menacée ». Comme solution, il a affirmé que « la première urgence est humanitaire et nous y travaillons. L’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne se discute pas. C’est notre position constante ».
Emmanuel Macron n’a pas non plus oublié l’action du groupe Wagner en Afrique. De son avis, « Wagner est un groupe criminel » dont l’objectif est de « protéger les régimes défaillants ou putschistes ».
Ramami