Enjeux électoraux 2023 : Denis Kadima rassure la mission exploratoire électorale de l’Union Européenne en RDC

Le président de la commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima a échangé le lundi 05 juin 2023 sur les enjeux électoraux à venir.

Cette délégation de l’Union européenne a été conduite par Matilda Schedwin, cheffe de délégation adjointe chargée de section politique, presse et informations au sein de la délégation de l’Union européenne en RDC.

Du côté de la centrale électorale congolaise, Denis Kadima était assisté du 2e vice-président Didi Manara, du rapporteur adjoint Paul Mohindo Mulemberi et du Questeur adjoint, Madame Sylvie Birembano Balume.

Au menu de leurs échanges, l’examen des possibilités, si les conditions sont réunies, d’envoi d’une mission d’observation électorale pour les scrutins à venir.

« Nous avons rencontré le Président la CENI et les membres de son équipe dans le cadre de la mission exploratoire électorale de l’Union européenne. Notre rencontre avait pour objectif de voir si les conditions sont réunies pour déployer une mission d’observation électorale en République démocratique du Congo pour les prochaines élections prévues en décembre 2023. Le Président Denis KADIMA KAZADI nous a donné de plus amples explications sur le déroulement du processus électoral et les avancées réalisées jusqu’à maintenant», a déclaré Vincent Ringenberg, spécialiste des questions d’observation électorale et de démocratie.

Et de poursuivre «tout cela englobe les défis à relever, ce qui est déjà accompli et reste à faire. Le parcours n’est certes pas facile, mais nous constatons que la CENI progresse vers l’accomplissement de sa mission. Ce qui est à saluer, dans un contexte pas du tout facile. Nous pensons pouvoir apporter, le cas échéant, une valeur ajoutée à ce processus que nous suivons de près », a-t-il souligné.

Signalons que d’après le calendrier de la CENI, c’est à la fin de cette année, soit en décembre 2023 qu’auront lieu les élections. Entre-temps, le projet de loi sur la répartition des sièges est en cours de débat à la chambre basse du parlement. Cependant, les opposants politiques multiplient les appels aux élus nationaux de ne pas voter cette loi qui pour eux n’est pas fiable.

Patrick Matanga