L’entérinement de Denis Kadima à la présidence de la Ceni et une partie de l’équipe avec laquelle il va travailler continue à faire parler de lui au sein de l’opinion kinoise.
En baladant son micro ce mercredi 20 octobre, Yabisonews.cd a pu recueillir des avis, divergents les uns des autres.
Pour une tranche de la population de la capitale, elle ne voit pas le mal d’accorder une chance à Dénis Kadima pour qu’il organise les élections de 2023 dans la mesure où le temps file rapidement.
« Pourquoi ne pas être d’accord avec cet entérinement parce que les élections c’est bientôt en 2023 ? Nous avons déjà consommé le temps. Vous savez que l’année qui vient avant les élections a toujours été une année mouvementée, on peut plus attendre donc. Que ça soit l’opposition, que ça soit la majorité, tout le monde attend et ne jure que sur la ténue des élections en 2023 », a déclaré un Kinois interrogé sur le boulevard du 30 juin dans la commune de Gombe.
D’autres Kinois, par contre, ont exprimé leur désolation. Ils estiment que le décor de la tricherie est plantée pour les élections de 2023.
« Nos politiciens font des choses qui ne plaisent pas à la population. Une commission électorale nationale indépendante ne doit dépendre ni d’une couleur politique ni d’une doctrine quelconques(…). Qu’ils ne fassent pas de la Ceni un instrument de tricherie », a imploré un Kinois opposé à l’entérinement de Denis Kadima.
Soutenu par une partie de l’Union sacrée, l’entérinement de Denis Kadima est véhément contesté par le Front commun pour le Congo (FCC), Lamuka du duo Muzito-Fayulu et Ensemble pour la République.
Toutefois, il sied de rappeler qu’aucun président de la Ceni a été adoubé à l’unanimité par la classe politique congolaise. De Malumalu à Corneille Nanga, en passant par Ngoy Mulund, tous ont été accusés de partialité.
Sandrine Fundi