En meeting populaire ce dimanche 31 octobre au stade Vélodrome de Kintambo à Kinshasa, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a battu en brèche l’argument relatif à un prétendu forcing ayant conduit à l’entérinement du nouveau bureau de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), dirigé par Denis Kadima.
Dans son objection, Christophe Mboso a évoqué la crainte qui réside dans le chef de l’opposition au sujet de la tenue des élections en 2023.
“Il n’y a pas eu forcing, ce qu’ils racontent sont les mensonges. Ils sont en train de craindre les élections c’est pourquoi ils mentent que Mboso a fait le forcing. Dieu est en train de m’écouter“, a-t-il déclaré.
Tout en rappellant les péripéties observées dans ce processus, le président de la chambre basse du parlement affirme avoir emprunté la voix de la sagesse, en se conformant à la loi.
“(…) J’avais placé les membres de l’opposition et de la majorité sur la liste des membres de la commission paritaire-mixte chargée d’examiner les dossiers individuels des candidats membres de la Ceni. Le lendemain, les membres de l’opposition a fait une volte-face en disant qu’elle ne participera pas à la commission paritaire-mixte. Je leur ai dit que c’est votre droit. Si vous ne voulez pas participer, allez-y. Ils sont partis. C’est leur droit, voulez-vous que je leur force, non. Lorsque nous avons entériné les membres de la Ceni, ils ont commencé à parler du forcing“, a-t-il expliqué.
Tout compte fait, Christophe Mboso a présenté ostensiblement son candidat président à l’élection présidentielle qu’est Félix Tshisekedi.
Dostin Eugène Luange